Des lycéens de Montauban ont écrit une lettre au président de la république pour que le mot chocolatine soit dans le dictionnaire !
Si vous ne savez pas ce qu’est une chocolatine, c’est que vous employez le mot « pain au chocolat ». En effet, il s’agit de la même chose. Pain au chocolat est majoritairement utilisé dans la langue française. Mais le mot chocolatine est très employé dans le Sud-Ouest et au Québec.
C’est sur la base de cet argument que des lycéens de Montauban ont décidé d’écrire au président de la république française. Leur revendication ? Que le mot « chocolatine » soit contenu dans tous les dictionnaires de français. Ils souhaitent pouvoir employer ce mot sans se sentir exclu de la langue française.
Un plaidoyer pour les particularités régionales
À ce jour, le dictionnaire Le Robert recense déjà chocolatine dans ses pages. Mais ce n’est pas le cas de tous les dictionnaires. Selon les lycéens, ce terme serait utilisé par plus de 15 millions de personnes. Un argument suffisant selon eux pour que ce mot fasse partie de tous les dictionnaires de français.
De plus, les lycéens du sud-ouest avancent comme argument que « chocolatine » est plus appropriée que « pain au chocolat ». En effet, l’utilisation du mot « pain » n’est pas adéquate pour désigner cette viennoiserie. On pourrait également le confondre avec un sandwich formé d’une baguette dans laquelle on aurait glissé des carrés de chocolat.
De plus, que l’on utilise le terme « pain au chocolat » ou « chocolatine », il faut noter que cette pâtisserie est une fierté nationale. L’odeur du chocolat qui envahit l’air lorsque vous entrez dans une boulangerie est presque trop forte pour être supportée. Dès que vous sentez l’odeur de ces petits pains chauds et délicieux, vous avez l’eau à la bouche. Ces pâtisseries sont très appréciées dans de nombreux pays, et elles sont toujours un succès. Raison de plus pour leur faire une place dans les dictionnaires de la langue française.
Bien que les lycéens reconnaissent d’eux même le côté secondaire de leur requête par rapport aux priorités que doit gérer le président, cette demande est en forme plaidoyer pour les particularités régionales qui font la diversité et le charme de la France.