La deuxième édition du dictionnaire des belgicismes vient de paraitre
Parue pour la première fois en 2010, le 22 février 2015 a vu paraître le dictionnaire des belgicismes dans sa deuxième édition. À l’œuvre, Michel Francard, accompagné de
Le dictionnaire des belgicismes deuxième édition voit ainsi trente nouvelles entrées par rapport à la première édition pour un total de 2000 termes. Oufti ! (Ça alors)
Les mots ou les expressions de ce dictionnaire sont des particularités belges de la langue française entendues nulle part ailleurs qu’en Belgique. Et comme le français de Belgique est une langue vivante, une deuxième édition du dictionnaire des belgicismes s’imposait cinq ans après la première parution.
Par rapport au français entendus dans d’autres coins du monde, le français de Belgique a notamment hérité de quelques mots tirés du flamand comme un dikkenek (prétentieux) ou il fait douf (chaud), à ne pas confondre avec une douffe le lendemain d’une soirée alcoolisée (une cuite).
La deuxième édition du dictionnaire des belgicismes intègre aussi des spécialités culinaires régionales. Ainsi, on trouvera les bodding à Bruxelles (une sorte de pudding) ou les gougouilles à Liège (sucreries).
Ces quelques exemples ne sont qu’une petite partie des mots et expressions dont le dictionnaire des belgicismes explique le sens. Ce dictionnaire devrait ravir les défenseurs de la langue française en Belgique. Il devrait aussi intéresser plus d’un curieux prit au dépourvu dans une conversation avec un Belge ayant employé avec assurance un ou des mots au sens obscurs dans le reste du monde francophone.
Alors, ouvrez ce dictionnaire à une page à pouf (au hasard) et testez vos connaissances sur un des 2000 belgicismes répertoriés. Vous ne passerez pas un moment pelant (ennuyeux) et vous pourrez briller en société en montrant votre connaissance des belgicismes.